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20 février – 24 mai 2009

pascal pinaud

exposition proposée par Pascal Pinaud, galerie Nathalie Obadia, Paris avec John Armleder - Noël Dolla - Pascal Broccolichi - Sandrine Flury - Philippe Gronon - Bertrand Lavier - Stéphane Magnin - Emilie Maltaverne - Mathieu Mercier - Ludovic Sauvage, galerie Nathalie Obadia, Paris

 
  Communiqué de presse
   
La galerie carrée du Centre National d’Art Contemporain de la Villa Arson est par tradition consacrée à des projets in situ. Cette programmation a fait naître au fil du temps des oeuvres singulières qui ont marqué l’histoire de l’établissement, de Franz West à Tony Smith, en passant récemment par Mike Nelson. Tous ont joué avec l’architecture radicale de cette salle au volume particulièrement impressionnant.
Dans cette logique, le centre d’art invite Pascal Pinaud à développer un projet spécifique. L’artiste a choisi de concevoir une exposition collective dont il est le commissaire, tout en produisant une architecture qui servira de structure d’ensemble et d’oeuvre personnelle à la fois. L’artiste et le commissaire se confondent dans le même espace.
«L’idée maîtresse est d’exposer des oeuvres qui m’ont marqué par leur manière d’interroger certaines limites. Toutes jouent en effet avec le réel, le hasard ou la trivialité. Pour esquisser ce projet, il fallait construire une organisation spatiale et conceptuelle. J’ai donc dessiné un ilôt central sous la forme d’un héxagone qui desservira six espaces autonomes et néanmoins contingents. L’organisation en « camembert » m’a permis de trouver le titre de l’exposition : Trivial Abstract. Un jeu de pistes, des formes, une histoire peu à peu se dessinent. Le visiteur doit sans cesse régler son optique pour récréer un environnement à sa guise. De nombreuses pistes sont possibles. Confrontées les unes aux autres, les oeuvres se font écho, créant ainsi des ambiances, des paysages propices à la déambulation, la flânerie...» Pascal Pinaud
L’espace de la galerie carrée est ainsi transformé en un vaste cabinet de curiosités dans lequel chaque porte - aux dimensions différentes - donne accès à des confrontations volontairement « dissonantes », au croisement de l’abstraction, du ready made, de la sculpture ou du design, dans un parasitage continu des genres.